Présentation de Manigod

Ecrit par Wikipedia le 01-07-2013
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Manigod se situe au cœur du Massif des Aravis, dans la vallée homonyme, sur la rive droite du cours supérieur du Fier qui prend source au Mont Charvin.

Sa surface est de 4 400 hectares dont 1 260 hectares de forêts, 1 823 hectares de prés et 1 141 hectares de landes et de rochers.

Chef lieu

Le village est structuré de hameaux : Le Chenavray, Villard-Dessous, Manigod, Villard-Dessus, les Choseaux, Joux, Tournance, la Charmette, Montpellaz et le Col de la Croix Fry.

Formation du territoire : au tout début de la surrection des Préalpes calcaires, il y a quelques millions d'années, une nappe de charriage formée de couches sédimentaires se soulève puis retombe, formant la klippe de Sulens qui domine aujourd'hui le versant ubac de la vallée de Manigod, appelée "l'Envers de Sulens" ou "Montagne de Sulens", culminant à 1 839 m.

Manigod a connu plusieurs appellations dérivées (Manigout en 1275, Manigot en 1290, Maningout en 1304). Son nom pourrait provenir des anciens termes germains « manîg » (beaucoup) et « wald » (forêt) qui ont donné le nom « Manigwald » qui signifie « beaucoup de forêt ».

Le chamois

Ecrit par Fédération des chasseurs de Haute-Savoie le 15-08-2021
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Le chamois est un mammifère ongulé ruminant de la famille des Bovidae et du genre Rupicapra (ou « chêvre des rochers »). La France accueille trois sous-espèces de chamois : le chamois des Alpes, le chamois de Chartreuse et le chamois des Pyrénées, également appelé isard.

A dominante gris-beige ou gris-jaunâtre en été, la livrée du chamois des Alpes devient  brun très foncé à noirâtre, ce qui fait ressortir la couleur crème de la gorge et du chanfrein. Il mesure 80 cm de hauteur au garrot pour 1,25 m à 1,30 m de longueur, et pèse de 35 et 50 kg.

Plus que les altitudes élevées, il préfère la zone des forêts et la partie inférieure de la montagne pastorale, entre 800 et 2 300 m. Il peut s’installer à des altitudes très basses à condition d’y trouver des versants escarpés nécessaires à sa sécurité.

A la fin de la deuxième guerre mondiale, les effectifs de chamois étaient très réduits. Une politique  de restauration des populations a été mise en œuvre. Lors de la création des ACCA en 1967, les chasseurs ont accepté de s’organiser et ont créé de grandes réserves de chasse. Certains sacrifient parfois jusqu’à 50 % de leurs meilleurs territoires. Plusieurs lâchers ont été effectués dans les grandes réserves.

Quelques 50 ans plus tard, les densités de chamois ont atteint des niveaux très importants. Des tirs sélectifs sont réalisés aujourd’hui dans la plupart des grandes réserves selon des règles très strictes.

Des comptages sont organisés régulièrement au printemps et à l’automne pendant le rut. Ils permettent de suivre l’évolution des effectifs et des répartitions de populations sur chaque secteur de comptage, ainsi que l’évolution du taux de reproduction dans certaines unités de gestions.

Avec le nouveau découpage en pays cynégétiques, l’espèce, soumise au plan de chasse depuis 1990, se gère dorénavant par massif. On suit l’évolution du nombre global de chamois prélevés, l’évolution du plan de chasse par classe d’âge, ainsi que la sexe ratio dans 9 UG entre 1990 et 1997.
L’objectif fédéral est de favoriser l’augmentation des populations jusqu’aux potentialités du milieu.

Les 25 massifs de gestion concernés sur le département doivent choisir entre un prélèvement simple et un prélèvement qualitatif. Le prélèvement qualitatif est associé à une chasse à l’approche ou à l’affût et un territoire de chasse divisé en secteurs.


Le cerf

Ecrit par Site de la FC74 le 15-08-2021
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C’est le plus grand des animaux sauvages vivant en France. Le mâle est facilement reconnaissable à ses bois ramifiés qui tombent chaque année à la fin de l’hiver.

Le cerf est aujourd’hui attaché aux milieux forestiers où il trouve refuge et nourriture mais ses origines steppiques lui font également fréquenter les plaines et la montagne jusqu’à 2500 m. Les mâles occupent un domaine de 1500 à 5 000 ha, quand les femelles se contentent de 700 et 1 500 ha.

Si quelques fouilles archéologiques nous signalent des ossements de Cervus Elaphus dès le 2ème siècle dans la région d’Annecy, l’espèce n’était présente sur le département, avant les années 70 que de façon très diffuse.

Ce sont surtout suite aux campagnes de réintroduction menées à partir de 1975, et avec la mise en place ultérieure  du plan de chasse pour l’espèce en 1980 que débute la progression des effectifs. A l’époque, ces lâchers se font de façon assez empirique, l’espèce étant très peu connue sur le département, ils sont le fruit d’une concertation entre Administration, Fédération et sociétés de chasse, avec comme règle de gestion une fermeture de la chasse pendant 5 années, et un plan de chasse à l’issue, dès 1980.
Une vingtaine d’année plus tard, la Fédération, à la demande des sociétés de chasse, sollicite à nouveau l’Administration pour effectuer de nouvelles réintroductions sur le département. Entre temps, certaines populations se sont développées, atteignant localement des densités conséquentes. 

Des comptages nocturnes au phare sont organisés chaque année sur des circuits prédéterminés. On suit l’évolution du nombre d’observations par circuit.Un suivi quantitatif et qualitatif de la mortalité extra cynégétique est également réalisé.

Le cerf fait l'objet d'une gestion spécifique par pays cynégétiques.
On suit l’évolution du nombre global de cerfs prélevés, mais aussi l’évolution du plan de chasse par classe d’âge, ainsi que l’évolution du sexe ratio des cerfs prélevés.
L’objectif fédéral est d'adapter les niveaux de population à la capacité d'accueil des milieux, en respectant les intérêts économiques liés aux milieux (forêt, agriculture).


Petit Gibier de Montagne Enfin une saison de chasse normale

Ecrit par Site de la FC74 le 27-09-2017
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Depuis 2007, les chasseurs de petit gibier de montagne ont bien souvent rongé leur frein à l’annonce d’ouvertures moroses, dues aux mauvaises conditions météorologiques qui condamnaient sans appel la reproduction des tétras, lagopèdes et bartavelles.

Le beau temps des mois de juin et juillet laissait augurer une année tout sourire, malgré quelques inquiétudes survenues avec les froideurs de fin juin, et quelques orages de grêles. Les comptages au chien d'arrêt réalisés par le réseau de bénévoles de la Fédération en Août dernier a montré une réussite très correcte de la reproduction des tétras sur la plupart des massifs, à l'exception de la zone Ouest du département (Glières, Bauges) sans qu'il soit possible d'envisager une raison particulière.

Le service technique a transmis les données à l'Observatoire des Galliformes de Montagne auquel la Fédération adhère depuis son origine, pour établir un bilan de la reproduction alpine des oiseaux gibier de montagne. La synthèse des résultats obtenus sur les Alpes du Nord (Isère, Savoie et Haute Savoie) montre une saison de reproduction moyenne pour le tétras lyre et le lagopède, et très bonne pour la bartavelle. La Commission Préfectorale annuelle qui s'est tenue le 6 septembre à Annecy a conclu à une saison correcte en Haute Savoie, à l'exception du tétras sur les massifs de Glières - Bargy, et du lagopède sur le secteur du Mont Blanc.

Malgré une neige arrivée en avance sur les hauteurs, les chasseurs de petit gibier de montagne ont pu enfin laisser libre court à leur passion, en accompagnant leurs chiens dans les rhodos et myrtilles de nos splendides territoires d'altitude.

La Fédération leur souhaite une bonne saison, récompense des multiples efforts produits chaque année pour la préservation de ces splendides espèces, et la conservation de leurs habitats si menacés.

Fédération des chasseurs de Haute-Savoie

Ecrit par FDC74 le 09-02-2022
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LA NATURE, D'INSTINCT

Vivre la nature par instinct, et au-delà de l’acte de prédation :

  • recenser, suivre et réguler la faune sauvage,
  • entretenir, gérer et préserver les milieux naturels,
  • contribuer à la sauvegarde et à l’aménagement durable des territoires,
  • défendre les usages locaux et une ruralité vivante.

C’est véritablement ce qui caractérise, fédère et anime les chasseurs de Haute-Savoie, à l’inverse de contemplatifs béats se limitant à de simples déclarations d’intentions.

SES ENGAGEMENTS
  • présents sur l’ensemble des communes du département,
  • résolument tournés vers l'avenir,
  • empreints de dynamisme et d'une énergie collective, nourrie d'un sens de la nature instinctif, pragmatique et passionné.

Les élus et adhérents de notre Fédération mettent leur connaissance des territoires, de la faune et des milieux naturels au service de la collectivité et d’une action concertée sur le terrain.

SES MISSIONS

Formation continue, permis de chasser, gestion du gibier, réhabilitation des habitats et milieux naturels, concertation, partenariats... sont les maîtres mots qui guident l'action de notre Fédération pour défendre les valeurs de la chasse, promouvoir et encadrer sa pratique, mais aussi concilier développement économique et préservation des écosystèmes, réconcilier activités humaines et respect de la nature, et ainsi légitimer le chasseur dans son rôle d’acteur incontournable de l’environnement..


Tétras-Lyre

Ecrit par Site de la FDC 74 le 15-08-2021
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Galliforme de taille moyenne, le tétras-lyre, également appelé coq de bruyère, est un oiseau symbole des Alpes européennes. Véritable relique glaciaire, il était déjà présent sous nos latitudes lors de la dernière glaciation.

De livrée noire à reflets bleus, le mâle se reconnaît à sa queue blanche en forme de lyre et sa caroncule rouge au dessus de l’oeil. La femelle est dotée d’une livrée brune et roussâtre barrée de noir, de blanc et de gris, et d’une queue est légèrement fourchue. Les doigts de leurs pattes ont une frange d'écailles cornées, qui leur évitent de s'enfoncer dans la neige fraîche.

Autrefois dans les plaines, le tétras-lyre, avec le réchauffement progressif du climat, s’est réfugié dans les reliefs des Alpes, au-delà de 1400 mètres d'altitude. Certains individus sont sédentaires, occupant un espace vital annuel de 50 à 400 ha. D’autres effectuent une migration saisonnière, se déplaçant au printemps et à l’automne de 1 à 15 km entre leur zone de reproduction et leur zone d’hivernage.

Très sensible aux modifications de son habitat, le tétras-lyre est inféodé à des milieux très spécifiques dont la transformation naturelle ou artificielle peut lui être fatale.
Vitrine de la Fédération des Chasseurs de la Haute-Savoie, le tétras-lyre est l’objet de toutes ses attentions. Afin de maintenir les populations voir de les augmenter, la Fédération a mené plusieurs actions grâce à une implication technique rigoureuse et une volonté politique affichée : amélioration des connaissances, amélioration et entretien de l’habitat, maîtrise des prélèvements par une gestion rationnelle de la chasse, prise en compte des exigences de l’oiseau dans le cadre de l’aménagement des domaines skiables.

Conséquence d’un habitat fragmenté et du dérangement occasionné par le tourisme en montagne, les comptages effectués ont montré une densité de 0,95 tétras-lyre pour 100 hectares, dans les secteurs des stations de ski, contre 3,25 dans les zones vierges.

Un plan de chasse a été mis en œuvre pour la première fois en France en 1995 sur demande de la fédération des chasseurs. Après accord ministériel, un dispositif de prémarquage a été instauré. Le carnet individuel de prélèvement est également obligatoire.
Seuls les coqs maillés sont chassables. La chasse en temps de neige est interdite.

DIMANCHE A LA CHASSE : Une journée réussie et appréciée

Ecrit par FDC74 le 17-10-2017
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Il faisait un temps splendide. Des paysages et des couleurs de toute beauté ont ravi les quelques 250 invités qui ont découvert le temps d’une matinée la chasse, son environnement, ses savoirs et ses pratiquants, son ambiance et sa convivialité.

Pas moins de 49 associations communales de chasse ont contribué à cette la réussite de cette journée et offert aux participants, à leur plus grande satisfaction, une approche de la nature, de la faune sauvage et des  souvenirs inédits.

Témoignage : « J'ai passé une super matinée avec la société de chasse de saint Sylvestre. Un grand merci à Sébastien, Marie Jo et Bernard pour leur accueil et tout ce qu'ils ont pu m'apprendre sur la chasse et les chasseurs. Une très belle initiative de la fédération de chasse de haute Savoie qui permet grâce à un contact direct, de mieux appréhender tous les enjeux autour de la chasse et de comprendre les efforts importants réalisés en terme de sécurité pour que la nature soit le bien commun de tous. A renouveler sans aucune hésitation ».


Fête sous l'aiguille à MANIGOD

Ecrit par Site de la FDC 74 le 15-08-2017
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L'ACCA de MANIGOD et ses chasseurs participaient ce 13 août à la traditionnelle fête sous l'aiguille organisée chaque été à MANIGOD.

Cette fête  a réuni encore beaucoup de monde cette année, sous un agréable soleil. L'occasion de partager avec les nombreux visiteurs la culture locale et le savoir faire des acteurs de la commune. Démonstration de vieux métiers, bucheronnage, danses folkloriques ont contribué à l'animation de ce rendez-vous festif, agrémenté d'un certain nombre de stands, dont celui des chasseurs. Avec le renfort de la toute nouvelle remorque pédagogique mise à disposition par la Fédération, l'ACCA a pu présenter son engagement quotidien au service de la gestion de la faune, son partenariat avec le monde agricole. Elle a pu faire découvrir différents animaux qui fréquentent le milieu naturel de la vallée et des massifs et initié les jeunes, de façon ludique, à la reconnaissance des traces de différentes espèces.